En route pour 2023 !

Pour bien débuter 2023, je vous présente à tous et à toutes mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
De mon côté, débutons par une bonne résolution, celle d’essayer d’écrire un peu plus fréquemment ici, et un petit état des lieux de la trilogie à la campagne :

Le volet numéro un, du haut de ses 7 ans et des poussières, s’est épanoui comme une fleur au soleil !
Notre grande fille, qui avait quelques difficultés à se sentir bien dans son école précédente et nous montrait une facette d’elle plutôt timide et réservée​, ​s’est transformée en arrivant ici.
A tel point qu’elle est en bonne place pour le titre de responsable des relations publiques de la famille: “Mais si maman enfin Antoine c’est le petit frère de Mathieu et le grand frère de Natacha… Il est en CM1”
“Mais si la maman de Léa, elle a un manteau comme ça et des lunettes”
“Mais non, Lisa elle a changé de classe, alors maintenant elle avec la maîtresse des CE2”
Le tout s’accompagne parfois des yeux levés au ciel et d’un soupir ​légèrement agacé ​de la demoiselle.
L’enfant trouve visiblement insuffisant l’investissement relationnel de sa mère au sein de notre nouvelle communauté de vie.
Ce brin d’attitude qui perce parfois me laisse entrevoir un avant goût de préadolescence pour lequel je ressens présentement assez peu d’enthousiasme.

Le volet numéro deux a lui eu pas mal de difficultés à démarrer sa nouvelle vie ici.
Difficultés que nous n’avions bien sûr pas anticipées puisqu’il était celui de la fratrie qui se portait le mieux dans l’école précédente, et que notre attention était entièrement tournée vers sa sœur pour qui nous anticipions une transition peut-être difficile. Oh dure loi de Murphy !
Après un premier trimestre d’acclimatation que l’on qualifiera aimablement de peu aisé, où les copains, l’école et sa vie d’avant lui ont beaucoup manqué, l’enfant s’est découvert deux amours : le judo et ​les chansons de ​Renaud.
“Maman, c’est quoi un futal ?” ” c’est quoi une torgnole ? ” “Maman, c’est quoi un sandwich SNCF ?”
Armé de quelques nouveaux copains et de ses deux sources de réconfort, son quotidien a connu une nette et durable amélioration.
De mon côté, je contiens mal mon impatience à l’idée d’un jour prochain expliquer à la maîtresse pourquoi mon fils de 5 ans et demi conseille à ceux qu’il affectionne peu de se laver et de marcher à l’ombre.

Quant au dernier épisode de notre trilogie, il n’a eu aucun problème pour débuter l’école.
Il y passe sa journée, mange à la cantine, s’est fait des copains et mène sa vie de petit grand de 3 ans.
Il a toujours le même caractère bien trempé dont les angles semblent d’ailleurs plutôt s’aiguiser que s’adoucir en grandissant. Pas sûre que ce soit une bonne nouvelle.
D’un autre côté, comme il a bien conscience qu’il a une petite bouille polissonne et trop mignonne, il sourit en attendant que ça passe et souvent, il faut bien avouer, ça passe …
J’en profite d’ailleurs pour annoncer à ceux qui avaient encore l’espoir que ce soit faux, que non, les réseaux sociaux ne vous mentent pas: tous les trucs débiles que vous voyez passer sur les différences entre le 3ème enfant et les 2 premiers sont désespérément vrais !
Oui, il mangera des frites à l’âge de 1 an (la coupable se reconnaîtra), regardera la Pat Patrouille à 2 ans et demi avec ses frères et sœurs et essaiera de négocier les mêmes droits et privilèges que les deux autres dans tous les domaines.
Et trois fois oui, vous allez lui passer beaucoup, beaucoup plus de choses qu’aux deux autres au même âge.
A tel point que je me demande même si les numéros 4 et 5 des fratries plus nombreuses ne commencent pas la diversification alimentaire directement avec des frites et un jus de pomme, assis tranquilles à regarder Grizzy et les lemmings.

En bref, la fratrie se porte bien dans cette nouvelle vie, et nous aussi. Et même si le navire a bien tangué l’année dernière, tout l’équipage est toujours à bord et en route pour de nouvelles aventures !