Du plein, du vide et une passoire

Publié par Champagne et coquillettes le

Cette photo, c’est la vue depuis le chemin qui mène à l’école des enfants le matin.

On y est arrivé !!!

Enfin presque …. nous sommes dans un appartement de transition au village, le temps de faire les travaux dans la maison, mais nous sommes déjà plus près de l’arrivée que du départ 😊

Derniers mots ici le 30 mars. Presque sept mois sans écrire.

Mon dernier article s’achevait, non sans un certain talent pour les prémonitions, sur cette phrase «l’élégance, le chaos et garder l’équilibre au milieu »…

On ne va pas se mentir entre nous, on a quand même plus penché ces derniers mois du côté du chaos, voir de la chute libre avec atterrissage difficile que de celui de l’élégance !

Entre le déménagement, volume mal évalué, camion trop petit, deux allers-retours dans la journée, un 14 juillet ; l’appartement de transition, blindé de cartons du sol au plafond le premier jour des vacances des enfants ” Les coquillettes sont cuites, elle est où la passoire ??? “, 3 semaines pour tout ranger, à peu près, ” Mais il est où le carton avec la passoire ? “, 3 lutins dans les jambes ” Maman, c’est où xxxxx ? ” (mets ici l’objet de ton choix, la formule marche avec tout) ; la maison à rénover, les travaux et les artisans débordés ” Nous pourrions intervenir chez vous en xxxxx 2023 ” (mets ici le mois de ton choix, la formule marche avec tous les mois après le mois de mai), les matières premières qui flambent, le temps qui passe et le retard qui s’accumule; le travail et les enjeux professionnels ” Vous pourriez rajouter/enlever/ modifier/déplacer – quelque chose ou vous-même – rapidement s’il vous plaît ? “ – ” Mais bien sûr. Je finis de mourir étouffée sous le poids de ce que j’ai déjà à faire, je prends le temps de ressusciter, de trouver ma passoire et je reviens vers vous “, sans oublier les vacances (prenons d’ailleurs tous ensemble un instant de recueillement pour l’usage totalement dévoyé du mot vacances lorsque vous avez des enfants).
Puis poursuivre avec la rentrée : nouvelle école, nouveaux copains, nouvelles mamans, nouveau rythme, nouveaux repères, nouveaux chemins.

Alors depuis 7 mois, plus de vide, plus d’espace, plus de temps ….. que du dense, du rapide, du plein, du trop-plein.
Même plus assez d’espace pour les coquillettes.
(Pour des raisons évidentes de préservation du minimum vital de santé mentale, d’équilibre parental et d’envie de se lever le matin, l’espace pour le Champagne a bien sûr été conservé.
Choisir avec soin de quoi est fait le dernier rempart est essentiel).

Et puis doucement, tranquillement, sur le chemin de l’école, le matin au milieu des vignes, le soir dans le jardin de la maison, on retrouve du vide.
On retrouve le temps d’avancer plus doucement, on retrouve du silence, on retrouve de l’espace.

Mais on n’a toujours pas retrouvé cette $%*@*# de passoire !

Contente d’être de retour parmi vous.


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