Devenir maître zen ou pourquoi ne pas aussi changer le pare-chocs de la voiture…
Quelque part au milieu du mois de novembre les planètes se sont alignées pour vraiment nous faire c****.
Pour rester positif, on pourrait se dire que l’univers a testé en long, en large et en travers, notre capacité à rester zen et confiant face à l’adversité.
Morceaux choisis :
Montage de la cuisine qui attendait depuis 6 mois : ouvrir les cartons, commencer la pose pour se rendre rapidement compte que les pieds des différents éléments bas étaient trop hauts.
Ils sont réglables bien sûr, mais même au minimum ils sont encore trop hauts.
Enfin trop hauts pour moi.
Pour ceux d’entre vous qui ne connaissent que ma plume, j’atteins à peu près 1m60, principalement si je me tiens bien droite, sur un terrain plat, ou dans le bon sens de la pente.
Comme j’ambitionne un quotidien culinaire qui consiste à cuisiner pieds nus plutôt qu’en Louboutin, il est préférable que le plan de travail ne soit pas à 1 mètre du sol.
Rester zen…
Pose du parquet : le parquet nous est livré et arrive complètement défoncé, après qu’une machine de l’atelier ait cru bon d’avoir un raté et de marteler l’ensemble des planches comme si celles ci étaient responsables de toute la misère de notre monde et sans doute de tous les autres.
800 Kg de parquet. Complètement défoncé.
Rester zen…
Et pour finir cette liste, qui est malheureusement loin d’être exhaustive, la pompe à chaleur et le système de chauffage mis en place ne fonctionnaient pas.
3 enfants. Pas de chauffage. Mi-novembre.
Rester super zen…
Les chauffagistes viennent une première fois pour essayer de trouver ce qui ne fonctionne pas, bidouillent des trucs et des machins, repartent et ça ne fonctionne toujours pas.
Ils viennent une 2ème fois, rebidouillent des trucs, rebidouillent des machins, toujours sans succès.
A la 3ème fois Eureka !
Ils identifient que c’est une pièce qui doit certainement faire des trucs et des machins, et qui ne fait pas les trucs et les machins comme il faudrait, qui est à l’origine de ce qu’à la fin ça ne fait rien du tout.
(Il ne vous aura sans doute pas échappé que je ne suis pas la personne en charge de la partie technique des travaux. En effet. )
Ils partent donc voir à l’atelier s’ils ont une pièce de rechange et repassent dans la journée.
20 minutes plus tard, les deux chauffagistes passent la tête par la porte de la cuisine, l’air pas très à l’aise :
“En fait… le frein à mains de notre camion a lâché et a embouti l’arrière de votre Touran…”
-Sérieusement ?
-Sérieusement ….”
Devenir maître zen … et pourquoi ne pas aussi changer le pare-chocs arrière de la voiture.
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