L’enfant malade en hiver

Publié par Champagne et coquillettes le

« L’enfant malade en hiver » est aux parents déjà un peu fatigués ce que la télé-réalité est à tes neurones ou la cryptonite à Superman, le truc qui t’achève et te faire perdre 2 ans d’espérance de vie …

Note de l’auteure :
– Ça va être long, fais-toi un café (un thé ou un chocolat hein, tu fais comme tu le sens)
– Ce qui suit ne reflète aucune compétence médicale particulière, mais alors vraiment aucune ! 

Du haut de mes 5 ans et demi de trollistique appliquée, voilà comment ça se passe chez nous, « l’enfant malade en hiver » :

J1 : l’enfant n’est pas malade. Pas vraiment. L’enfant éternue. Une fois. Deux fois. A la troisième fois, tu commences quand même à légèrement transpirer parce que tu connais déjà la suite de l’histoire.

J2 matin : L’enfant a le nez qui coule, beaucoup, commence à toussoter et à éternuer très fréquemment. Là, tu sais que c’est plié mais que pour l’école ça doit pouvoir passer…

J2 soir : l’enfant rentre de l’école. Toujours le nez qui coule, toujours ça toussote, toujours c’est plié et en plus bonus : il commence à tranquillement avoir un peu de fièvre. Là, ta nuit est par anticipation foutue. 
Il ne te reste qu’à attendre le lendemain matin pour avoir une idée précise de l’ampleur du « foutue ».

J3 matin : Comme prévue, ta nuit a été toute chaotique pour ne pas dire franchement pourrie : 4 réveils nocturnes, 2 pour boire – ça donne chaud la fièvre – 2 pour se moucher – ça réveille de ne plus pouvoir respirer. 
Réveils nocturnes si possible espacés très exactement du temps nécessaire pour te rendormir un peu profondément, et donc bien galérer à te réveiller pour le réveil suivant. Je laisse chacun à ses convictions personnelles pour savoir si l’enfant le fait ou non exprès dans son sommeil …

Note que cette description s’applique à l’enfant malade de 2 ans et plus. 
Avant 2 ans, la variante, c’est 8 à 12 réveils par nuit parce que le « petit d’Hommes » ne sait ni respirer par la bouche (il apprendra !), ni se moucher seul (ça aussi mais plus tard !). 
Ton assistance, et celle de très nombreuses pipettes de sérum physiologique, sont donc requises à peu près toutes les 20 à 30 minutes aux côtés du môme. Dors directement dans sa chambre, ou lui dans la tienne, tu gagneras les temps de trajet.

J3 journée : Là tu es au cœur de la meule : le môme a de la fièvre, tousse, éternue, est tout blanc, ronchon et tout mou au choix : sur le canapé/dans tes bras/dans ton lit ou le sien. 
En J3, pandémie ou pas, de toute façon l’école/la crèche n’en veut pas. 
Il est donc tout pour toi ton drôle – tout ronchon, tout malade, tout à toi ! 

J4 : Deuxième nuit de m*$%*, tu commences à bien la sentir la cryptonite mais tu sais aussi que tu entames la remontée. Encore un peu de fièvre, de fatigue, de ronchonnage et le bout du tunnel ne sera pas loin.

J5 : La nuit est normalement moins désastreuse que les précédentes. Tu amorces lentement la sortie de crise. La fièvre tombe, le nez coule encore pas mal mais l’enfant est moins blanc, moins fatigué et moins fatiguant, et tu reprends espoir.

Sauf …

Sauf que tu oublies un peu vite que tu en as 3 des Gremlins, et que toute la subtilité de la fratrie malade, c’est le décalage temporel dans la maladie, et notamment dans le cœur de la meule.
Tu vas voir c’est hilarant ! 
Je t’ai même fait un schéma tellement c’est hilarant.

Bref, quand l’un de mes enfants éternue, je verse une larme pour nos 10 prochaines nuits … 

Allez sur ces drôleries, je vous laisse, mon grand 3 ans et demi ayant fini sa varicelle il y a 3 jours, mon petit 1 an et des poussières est bien sûr couvert de boutons de la tête aux pieds. 
Hilarant, je vous dis ! 


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